Melon de Bourgogne
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'On l'avait quitté particulièrement remonté et critique. On le retrouve apaisé et satisfait. Début décembre, Philippe Charlet monte au créneau. Le confiturier du Loroux-Bottereau a du mal à avaler une injonction de l'INAO l'obligeant à respecter les règles d'utilisation de l'appellation muscadet.
Au centre du conflit : une confiture à base de melon de Bourgogne. Philippe Charlet la vend sous le nom de « Givre de muscadet sur lie ». Problème, il n'a jamais demandé l'accord technique et juridique de l'INAO ainsi que l'avis du SDAOC, l'organisme de défense et de gestion de l'appellation muscadet. Deux sésames obligatoires pour éviter le contrôle des fraudes et la convocation au tribunal.
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Presse Océan had previously published a story about how this jam-maker had fallen foul of the wine authorities (INAO). See here.
'Une de ses confitures originales pourrait être débaptisée. Philippe Charlet a du mal à l'avaler. Philippe Charlet est remonté. Le maître confiturier de la rue du Jeu de Paume peste contre l'INAO (*). « Une bande de bureaucrates qui n'ont peut-être jamais mis les pieds dans un rang vigne de leur vie. » Le ton est donné. « Révolté ».
Au centre de la rancoeur, une confiture. Ou plus exactement une gelée à base de muscadet. « Un kilo de jus de raisin melon de Bourgogne mélangé à du muscadet. Cent grammes de sucre. De la pectine. » L'artisan lorousain a mis près de 3 ans pour peaufiner la recette dont il garde amoureusement les détails de fabrication.